Catherine LABOURE
1806 – 1876
Catherine LABOURE
1806 – 1876
On ne l’appellera pas communément Catherine, mais Zoé, les parents trouvant ce nom plus gracieux.
Zoé a 9 ans, en 1815, quant meurt sa mère.
Zoé et sa sœur Marie-Antoinette, dite Tonine, furent recueillies de fin octobre 1815 à Janvier 1818 à Saint Rémy chez leur tante paternelle, Mme Marguerite JEANROT, (son mari, M. Antoine JEANROT était vinaigrier dans le village). La maison de ces derniers, démolie en Juin 1982 par expropriation, se situait à gauche du pont de la Brenne face à la route nationale.
Après ces deux années, Catherine a regagné le domicile familial à FAIN-LES-MOUTIERS pour faire sa première communion fixée au 25 janvier 1818. Une grande dévotion lui vint alors envers la Saint Vierge et elle consacra sa vie à la religion.
Elle commença son postulat le 22 janvier 1830 à l’Hospice de la Charité, dirigé par les Sœurs de Saint Vincent de Paul à Châtillon-sur-Seine, rue de la Haute Juiverie. Le mercredi 21 avril 1830, elle arrive à PARIS, 140, rue du Bac à la Communauté des Filles de la Charité. Dans la chapelle du couvent, la Sainte Vierge, lui apparut plusieurs fois. Ensuite elle part le 5 février 1831, 77 rue de Reuilly à PARIS à l’Hospice d’Enghien dirigé par les Filles de la Charité. En Novembre de la même année, elles lui demandent de répandre dans le monde chrétien une médaille à son effigie. La « médaille miraculeuse » fut frappée au milieu de 1832 et connut très vite une grande diffusion.
Sœur Catherine LABOURE mourut le 31 Décembre 1876.
Son corps fut exhumé le 21 Mars 1933 en vue de sa béatification dans la crypte de la chapelle ; il fut retrouvé absolument intact. Elle fut béatifiée le 28 mai 1933 et son corps a été transféré dans la chapelle de la maison mère des Filles de la Charité, 140, rue du Bac à PARIS 7ème. Son cœur est resté, 77, rue de Reuilly à PARIS 12ème.
Le 27 Juillet 1947, sœur Catherine LABOURE fut canonisée par le Pape Pie XII.
Sources: Mme Françoise Mencarelli-Viard
Charles ROYER
1831 – 1883
Dans l’introduction de son savant ouvrage, il écrit : « On est étonné de ce qui reste encore à connaître quant on voit ce petit finage de Saint Rémy aussi riche en différentes espèces florales telles que Diaba muralis, Pyrola totundifolia, Clora perfoliata, Gentiana cilliata, Allium rotundum, Arum italicum, Valisneria spiralis, Helode canadensis et Ophioglossum vulgatum ».
Son père, Charles ROYER, 1802-1892, était avocat et a été Maire de la commune de 1831 à 1848.
Source: Mme Françoise Mencarelli-Viard
Edith ROYER
1841 – 1924
Edith ROYER est décédée le 3 Avril 1924.
Sa sépulture se trouve dans le vieux cimetière face à l’église.
Sources:Mme Françoise Mencarelli-Viard
Gabriel VENET
1884 – 1957
A PARIS, Il fréquente l’atelier de Victor Marie et après des années de travail, il est nommé sociétaire des salons nationaux : salon d’automne – salon des Artistes Français – salon de la Société Nationale des Beaux Arts.
En 1924, il s’installe à SAINT REMY près de l’église, réalise de nombreux tableaux de la région, on le surnomme « le peintre de Saint Rémy » pour la tendresse particulière qu’il porte à ce petit coin de la Côte d’Or.
En 1935, il trouve un appartement à Buffon qu’il loue (également près de l’église) puis en 1937, il fonde un musée avec des œuvres d’artistes renommés : Yves Brayer, Gabriel Belot, Richard Heintz, Charlemagne, Charles Kvapil, Rommehjuck, André Hambourg, Roche Welauzières, Georges Barrière, Henri Montassier, etc… au total 55 œuvres.
Gabriel VENET a été nommé chevalier de la légion d’honneur et chevalier des palmes académiques, il a obtenu la médaille d’or des Artistes Français.
Œuvres au musée des Beaux Arts :
Gabriel VENET reçut la médaille d’argent au Salon des Artistes Français pour une toile «l’Eglise de Saint-Rémy » et en a fait don au musée (1932).
A Dijon et à Montbard, dont les musées possèdent des toiles de M. VENET, les amateurs d’art se réjouiront du nouveau galon qui vient d’être cousu sur la manche de ce noble artiste, qui se trouve, d’ailleurs, être en même temps le plus simple et le plus aimable des hommes.
Œuvres acquises par les musées de DIJON, AMIENS, LIEGE, SAINT QUENTIN, EVIAN LES BAINS, VALENCIENNES, CAEN, HONFLEUR, FECAMP.
C’est en Novembre 1946 que les œuvres sont présentées dans un local attenant à la maison Gibez puis, le musée est transféré en 1956 aux anciennes écuries de Buffon rue du Parc et ce n’est qu’en 1980 que le musée des Beaux Arts a trouvé un cadre en rapport avec ses trésors patiemment accumulés, rue Piron dans l’ancienne chapelle de l’Institution Buffon.
Le musée des Beaux Arts de Montbard est devenu un sanctuaire de la peinture et de la sculpture qui ne cesse de s’enrichir grâce à la « chasse » pratiquée par Louis ARNOUX, conservateur passionné, artiste peintre lui-même.
Sources: Mme Françoise Mencarelli-Viard
Jean-Baptiste CARRE
1828 – 1884
Maire de Saint-Rémy de 1848 à 1852.
Sources : Mme Françoise Mencarelli-Viard
Rémy GARNIER
1804 – 1892
Inventeur en serrurerie des crémones servant à fermer les fenêtres.
Rémy GARNIER est décédé le 7 Août 1892 à ASNIERES (92).
Ses descendants possédaient une huilerie située à Blaisy.
Sources: Mme Françoise Mencarelli-Viard et Mme Suzanne Gros
Jo HUBERT
1933 – 1977
On lui doit quelque 250 compositions et il collaborait avec beaucoup d’accordéonistes : Aimable, Jean Ségurel, Robert Monédière, André Trichot, Lulu Charleu, Henri Lerat, Roland Manoury, Marc Provance, René Landemar, et beaucoup d’autres. Il puisait son inspiration dans les racines de sa province. Il fut, en quelque sorte, l’ambassadeur, le chantre de sa région dont il vantait les charmes avec passion: la vigne, la nature, la fête, la joie, la vie etc…Parmi ses titres: Dans le Morvan, Le coucou du Morvan, Le tango des escargots, La Montbardoise, L’abbaye de Fontenay, On danse en Bourgogne etc…
En 1966 , il enregistre son premier 45 tours suivi de quelques autres. En 1971 sort son premier 30 cm, » En Ballade », suivi de 3 autres: » La Fiesta Bourguignonne « , « Reviens au bal musette » et « Sous le ciel de Bourgogne« . On le vit à la télévision de 1970 à 1976. Il était de plus en plus connu et on appréciait à sa juste valeur la virtuosité et aussi la cadence de ce fin musicien qui, bien qu’apprécié par la population, demeurait simple et avenant, en un mot, sympathique. C’était le spécialiste type du musette authentique, de l’accordéon populaire.
Puis brutalement, une cruelle maladie s’abattit sur le virtuose bourguignon. Il fit front avec courage et continua, comme si de rien n’était, à animer les bals et projeta même la sortie d’un cinquième album. L’enregistrement devait avoir lieu le 3 juin 1977. Mais ce fut la maladie qui imposa sa loi: Le 9 mai, il était hospitalisé et le 20 mai, la terrible nouvelle jetait la consternation: Jo Hubert nous quittait, à 43 ans, laissant une œuvre inachevée.
Il nous laissera en héritage, sa musique, deux-cent-cinquante compositions, sept 45 tours et cinq albums 33 tours.
Site Internet: http://www.jo-hubert.fr
Source: Association « Les élèves et amis de Jo Hubert » d’après un texte de Mr Robert Brillaud
Louis BAUJARD
1867 – 1960
Il a été instituteur à l’école du hameau de Cruchy à l’âge de 20 ans, de 1887 à 1889 (son premier poste) – 15 à 20 élèves pour une population de 90 habitants à l’époque.
Monsieur Louis BAUJARD a réalisé la monographie de Saint-Rémy. Cette monographie a été imposée en 1887 aux instituteurs de la circonscription de Semur en vue de la produire à l’Exposition Universelle de 1889.
Ensuite, il a enseigné à Neuvelle-les-Grancey, Tart l’Abbaye et Pont.
A sa retraite, il s’est retiré à Saint-Rémy dans sa maison familiale.
Sources : Mme Françoise Mencarelli-Viard et Mr et Mme Robert Raillard
Marcel NOURRY
1892 – ????
Né le 18 Novembre 1892 à MONTBARD, où son père était boulanger, il fit ses études dans cette ville à l’école primaire puis à l’école primaire supérieure où il fut particulièrement remarqué par son travail et ses aptitudes (ce qui lui valut plus tard de réussir une belle carrière administrative)
Passionné pour la littérature, il a souvent écrit dans le bulletin de la Société Archéologique de Montbard et aussi de Dijon. Il a été chevalier des Palmes académiques.
Incorporé au 8ème régiment de chasseur à cheval en 1912, il effectuait son service militaire à la déclaration de guerre en août 1914, et ne devait être libéré qu’en 1919 avec le grade de sergent et la médaille de Verdun.
Employé dans l’administration, il sera à nouveau mobilisé en 1939 au service de la poste aux armées.
Sa carrière dans les P.T.T. commence à Montbard pour se poursuivre à Paris puis Dijon, Avallon et Paris où il termine comme inspecteur central de trie à la gare Saint Lazare.
Il vint ensuite passer une paisible retraite à Saint-Rémy.
Sources : Journal Le Bien Public
Jean-Baptiste LALOURCEY
1831 – 1909
Après plus de cinquante années de ministère sacerdotal, l’Abbé Jean-Baptiste LALOURCEY est décédé à l’âge de 78 ans.
Sources: Mme Françoise Mencarelli-Viard